24/10/2005
Le coeur en fête
Hier soir vers 19 heures. Un coup de fil de notre ami commun et, une minute plus tard, l'impression que le sol se dérobe sous mes pieds. Que tout bascule. Le doute s'installe après confirmation aux infos, de l'avalanche qui s'est produite là-bas, sur les hauteurs de l'Annapurna, où tu es allée, il y a deux semaines, au rendez-vous que tu as décidé de prendre avec toi même et la majesté de la nature. Je crie, je pleure, je rase les murs. Comment imaginer que je pourrais ne plus revoir ma petite rouquine chérie? Bon, vite, les pages jaunes. J'appelle ta mère, qui me rassure. Je voudrais bien croire que dans quelques heures, tu vas m'appeler, pour me dire que tu es là. Et puis bingo! Avant même que je finisse d'écrire ces quelques mots, ton message qui me délivre de mes angoisses: tu es bien là. Merci mon dieu, de m'avoir ramené ma petite Sonia à la maison. Ce matin, je me réveille donc, le coeur en fête. Le champagne est au frais. La vie est encore plus belle après avoir risqué de perdre les gens qu'on aime.
11:10 Publié dans Ailleurs si j'y suis | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : journalisme