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04/10/2005

Chez moi sur le blog

Sympas tous ces commentaires sur la dernière note. Ca donne vraiment envie de continuer. Merci chère Sonia, de m’avoir convaincue et d’avoir guidé mes premiers pas dans cette sphère magique, tentaculaire. Où l’inconnu devient tout d’un coup moteur et non un frein. C’était pas gagné d’avance, c’est le moins qu’on puisse dire !

Oui, je suis bourrée de complexes comme beaucoup, j’imagine. Je doute et j’ai peur, souvent. De suivre « la tendance » sans comprendre, sans idée ni motivations précises. Peur de me livrer, d’être jugée par des gens dont j’ignore tout. Peur de perdre mon temps ou de me perdre tout court. Moi qui ai plutôt l'habitude d'écrire sur les autres et sur ce qu'ils font. Et je me demandais, jusqu’au premier clic, quel était l’intérêt d’un blog ? Est-ce le bon support pour raconter ma vie, coucher régulièrement mes états d’âme, mes plaisirs, mes questionnements, mes délires, mes envies, mes tourments ? D’autant que je ne me sentais pas spécialement seule et n’ai jamais eu du mal à me faire des amis (tout va très bien de ce côté-là, merci). Alors m’engouffrer dans une espèce de « thérapie de groupe planétaire » dans l’espoir de panser les petits et les grandes blessures de la vie ? Très peu pour moi. M’ériger, comme font certains, en redresseuse de torts, en donneuse de leçons ? Quelle prétention ! Je sais, c’est agaçant et je n’aime pas ça, non plus. Bref, vous voyez le genre d'arguments! Merci encore ma chérie de n'avoir pas craqué.

Malgré tout cela, je me suis lancée. A pas feutrés, je l’avoue et non sans me dire quelquefois, que je n’étais pas ici à ma place. Que je devais faire attention à ce que je disais, l’on ne sait jamais !! Eh bien, grâce aux liens et à mes petits tours, incognito, depuis quelques jours, chez les uns et les autres, je me sens beaucoup mieux. Plus libre de mes mouvements, de mes propos. J’ai été à la fois surprise, amusée, dérangée, interpellée, emballée. C’est super ! Tant de rencontres improbables, qui permettent d’oublier de temps à autre qui l’on croit être, pour juste être qui l’on est. En toute simplicité. Aussi, je peux dire enfin que « mon blog, le tien et tous les autres, c’est chez moi » puisque je peux y laisser une trace ou pas, ou dire tout ce qui me passe par la tête. Même si ce n’est pas intéressant. C’est génial, non ? J’entends déjà Kesako, Margault et les autres me dire «ok, on a compris ! Alors, maintenant tu vas te lâcher, oui ?? » Je l’aurais bien cherché, n’est-ce pas ? Allez, plein de bises et à bientôt.

     

 

21:20 Publié dans Premiers pas | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature

28/09/2005

Tout n'est pas perdu

Bon d’accord, il était question d’un train. J’en connais une qui aurait voulu que ce soit, au moins, un TGV, capable de brûler les kilomètres en un rien de temps. Elle a 1000 fois raison ma douce amie, la fiancée des sommets et des grands espaces. J’ai rien contre la vitesse, quoi qu’elle en pense. D’ailleurs, si je pouvais, je vous embarquerais illico sur une fusée. Afin de vous faire caresser les nuages en un battement de cils, embrasser les étoiles avant de reprendre le souffle, voire même sonder les arcanes de la galaxie, en deux temps, trois mouvements...

 

Histoire de s’extirper, juste un peu, d’un monde expurgé de toute humanité, de bon sens. Qui suinte l’horreur, les catastrophes, la haine, l’indifférence, les paillettes… Et la bêtise à tous les étages. Un monde où tout le monde se plaint : du bruit, de la pollution, du prix du carburant, des mecs, des nanas (ah ! la belle affaire !), de la pluie, de la canicule, des collègues de bureau, du manque de temps, du temps qui passe, du chômage, de la belle-mère, des voisins, des c… (sachant qu’à un moment ou à un autre, l’on en est forcément un pour quelqu’un !), du stress, des factures, des bobos en tout genre… Bref, de tout. De quoi rendre complètement marteau.

 

Tout changer ? Ok. Mais on fait comment ? En attendant, à chacun sa révolution, sa façon de résister ou de s’évader. Faites-moi un gros sourire. Tout n’est pas perdu, loin de là. Il y a plein de gens sympas autour de nous, plein de choses à découvrir et à partager. Il suffit de s’en donner un peu la peine. Et de prendre le temps, de temps en temps. Alors, cette fois, rendez-vous où bon vous semble: sur île une déserte, au bar d’à côté, au coin de la rue, dans une salle de cinéma, en bas de chez moi ou sur la lune (avant 2018). Pourvu que chaque instant compte. Et que vous soyez heureux. Au plaisir. 

04:00 Publié dans Premiers pas | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : littérature