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27/10/2005

J'vais me gêner!

Rends-moi un service: dis aux passants, aux oiseaux, aux vers de terre, aux poissons et à qui voudra bien t’entendre, que tu ne m'as jamais vue. Que tu ne m'as jamais rencontrée. Que lorsque tu faisais ton Ulysse (avec le long voyage en moins!) ou que tu me chantais la sérénade, c'était du vent ! Tu veux que je te dise ? Je continue à danser sur les cimes de tes jolies phrases, de tes belles déclarations. Aujourd'hui, plus que jamais, elles restent mon butin de guerre. Vois-tu, en ce moment, j’ai d’autres préoccupations : je veux changer le monde ! J’avance, une fois bue ma culpabilité jusqu’à la lie, vers d’autres rives, d’autres aventures. Tu ne m’en crois pas capable ? Eh bien c’est ce que l’on va voir ! Mais ne t’y méprends pas. Je ne peux pas grand chose contre le sida, la famine dans le Tiers-monde, ces pauvres Africains que l’on envoie mourir, comme des rats, dans le désert marocain. Je ne peux rien non plus contre les ouragans dévastateurs, les tremblements de terre ou cette foutue grippe aviaire qui plane au-dessus de nos têtes. Je vais juste changer moi-même. Car le monde, c’est tout de même un peu MOI. Je vais apprendre à moins perdre du temps avec des gens qui n’en valent pas la peine. Apprendre à m’accommoder avec cette lucidité à laquelle j’ai si souvent posé des lapins, pour des mauvaises raisons. Je veux VIVRE, Partager et continuer à tricoter des milliers de rêves insensés. Et, qui m’aime me suive. C’est simple et c'est désormais la règle!

25/10/2005

Dis-moi ce que tu lis...

Chiche! On connaît, désormais, depuis quelques heures, le quatre finalistes du prix Goncourt qui sera décerné le 03 novembre prochain. C’est le « jeune et tout frais » académicien du Goncourt, Bernard Pivot himself, qui l’annonce au journal du 13 heures de France2. Après avoir survécu au grand matraquage médiatique et publicitaire autour de ce phénomène qui a divisé la France entre les pro et les anti Houellebecq, (au fait, vous l’avez lu, vous, « La possibilité d’une île » ?), suivi du tapage autour de « Trois jours chez ma mère » et son auteur François Weyergans (l’autre lauréat que je trouve plutôt sympathique), dieu soit loué, nous n’avons plus que 10 jours à attendre avant de pouvoir respirer. Et lire en paix, les bouquins qui nous font envie, sans que l’on nous force la main. Et sans passer pour des idiots, juste bons à bouffer de cette sauce infecte que l’on nous sert à longueur de temps sur les ondes, les écrans et dans les journaux. D’autant que tous ces prix très attendus et hautement convoités ne seraient qu’une vaste fumisterie. Une histoire de gros enjeux financiers et de leadership entre maisons d’éditions, avec ses petits arragements entre gens de la même corporation, ses copinages et ses croches-pieds etc., qui dépassent, de loin, l’intérêt que chacun d’entre nous peut trouver à une œuvre littéraire. Quand les uns et les autres s’acharnent ainsi à nous rouler dans la farine, à nous imposer leurs choix culturels et intellectuels, moi je revendique ma liberté de faire ce que je veux de ma personne et de mon temps. Pas vous ?