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24/11/2005

Un p'tit tour et puis...je reviens

Chers amis de la blogosphère

Depuis quelques mois, j'ai appris et partagé plein de choses avec vous. Compte tenu de mes difficultés du début, à trouver mon chemin dans cet univers que je découvre jour après jour, je ne vais surtout pas bouder le plaisir de m'y sentir enfin à l'aise. Seulement voilà: je vais devoir prendre congé de vous pour 3 semaines. Car, j’ai besoin d’aller recharger un peu les batteries pour l’hiver, sous l’ombre des cocotiers qui m’ont vu naître, pas très loin de la mer, là-bas, quelque part, dans l’océan Indien. Je sais, j'ai beaucoup chance, de pouvoir aller au soleil pendant qu'il fait si mauvais sous le ciel de Paris. Mais au retour, c’est promis, je vous en ramenerai quelques rayons, chargés de parfums d’ylang ylang, de jasmin et de bien d’autres choses encore. J’ai ma valise qui attend et, bien entendu, je tâcherai d’y mettre un peu de vous et l'emporter avec moi. Si de là-bas, l’occasion se présente, je n’hésiterai pas, bien entendu, à vous faire un petit coucou. Alors, « Bloggement » vôtre et plein de bises. S.

 

 

 

19/11/2005

Salue les anges pour moi

Il est de ces anniversaires dont je me serais bien passée. Celui-ci, en particulier, qui célèbre ce jour à nul autre pareil, où tu es parti sur la pointe des pieds, sans crier gare. Sans me dire au revoir. Choisissant, précisément, ce moment d'exception qui te ressemble, entre la fin jour et le début d’un autre jour. Comment as-tu pu me faire ce coup-là ? Toi qui était patient comme personne, qui haïssait tant l’imprévu et savait si bien prendre le temps pour toute chose? C’est étrange. Sans doute, parce que tu voulais éviter le tapage des adieux difficiles et sortir de la scène, comme tu as vécu, dans le calme et la discrétion.Tu voulais m’empêcher de te supplier de rester. Car, pour avoir trop longtemps attendu, tu ne pouvais plus attendre.Tu n’avais plus le temps de prendre ma main dans la tienne. De la caresser tendrement et d'y lire, une dernière fois, jusqu’au bout des ongles, tes rêves de grand-père.Tu ne pouvais plus me décrocher ce sourire qui nourrit mes souvenirs d’enfant et qui s’entête à se suspendre à mes lèvres, encore, comme une empreinte, comme un signe de reconnaissance. Sais-tu seulement à quel point tu me manques ? Combien j’aurais aimé que ce petit bonhomme qui me regarde avec tes yeux et me harcèle de questions, puisse te demander, lui-même, comment marchent les saisons. Et pourquoi les oiseaux se cachent-ils pour mourir. Tu sais bien que je ne suis pas douée pour ces choses-là ! Je ne sais pas non plus, comme toi, arrêter le temps ni attraper les étoiles. Je ne connais pas le langage des pierres, ni celui des arbres avant les pluies de décembre. Je sais à peine lui fredonner cette chanson, que le grand vent qui t’a emporté si loin, t’a privé de nous chanter à ma petite sœur et à moi. Et je lui dis, pour le consoler de ne jamais pouvoir connaître la délicate chaleur de tes bras, que tu étais un être rare et que parmi les anges, tu veilles sur nous. Qu’avant de fermer les yeux à jamais, tu as prié encore pour que, tout comme toi, il soit bon, généreux et beau comme un dieu. Amen!