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25/10/2005

Dis-moi ce que tu lis...

Chiche! On connaît, désormais, depuis quelques heures, le quatre finalistes du prix Goncourt qui sera décerné le 03 novembre prochain. C’est le « jeune et tout frais » académicien du Goncourt, Bernard Pivot himself, qui l’annonce au journal du 13 heures de France2. Après avoir survécu au grand matraquage médiatique et publicitaire autour de ce phénomène qui a divisé la France entre les pro et les anti Houellebecq, (au fait, vous l’avez lu, vous, « La possibilité d’une île » ?), suivi du tapage autour de « Trois jours chez ma mère » et son auteur François Weyergans (l’autre lauréat que je trouve plutôt sympathique), dieu soit loué, nous n’avons plus que 10 jours à attendre avant de pouvoir respirer. Et lire en paix, les bouquins qui nous font envie, sans que l’on nous force la main. Et sans passer pour des idiots, juste bons à bouffer de cette sauce infecte que l’on nous sert à longueur de temps sur les ondes, les écrans et dans les journaux. D’autant que tous ces prix très attendus et hautement convoités ne seraient qu’une vaste fumisterie. Une histoire de gros enjeux financiers et de leadership entre maisons d’éditions, avec ses petits arragements entre gens de la même corporation, ses copinages et ses croches-pieds etc., qui dépassent, de loin, l’intérêt que chacun d’entre nous peut trouver à une œuvre littéraire. Quand les uns et les autres s’acharnent ainsi à nous rouler dans la farine, à nous imposer leurs choix culturels et intellectuels, moi je revendique ma liberté de faire ce que je veux de ma personne et de mon temps. Pas vous ?