25/12/2005
coucou me re-voilou
Chose promise, chose due, n’est-ce pas ? A nouveau parmi vous après ma petite escapade sur la terre de mes ancêtres, là où mes racines fleurent toujours bon l’ylang ylang, la vanille et le jasmin. Parée des pieds à la tête, de ces fragrances magiques, enivrantes, je vous retrouve en cette période de fêtes de fin d’année et vous en livre à chacun une bouffée pour l’occasion. Je n’ai pas encore les mots justes pour vous faire partager cette virée aussi revigorante qu’instructive à travers mon petit archipel gorgé de soleil, de douceur et de tourments. Virée laborieuse au goût de litchi et de poussière crachée par un volcan en colère. Jeu fabuleux d’ombres et de lumières. Plongée rituelle et salvatrice dans les profondeurs de la mer originelle afin de puiser de quoi nourrir d’autres possibles, d’autres voyages, d’autres aventures. Retour initiatique sur les traces de ceux qui n’étaient plus là pour m’accueillir et dont l’absence m’a laissée quelque peu déboussolée. Fous rires au clair de lune avec les fidèles compagnes des années d’insouciance. Et le bonheur des plaisirs simples, des regards croisés et des projets avec les amis devenus si proches en si peu de temps. Me voilà donc prête à reprendre ma vie de tous les jours avec dans la tête, des milliers d’images qui se bousculent. Celles de paysages paradisiaques qui font le bonheur des touristes, que l’on vend sous forme de cartes postales ou sur papier glacé. Celles d’hommes et de femmes prisonniers d’un système à deux vitesses, gangrené, où certaines valeurs essentielles ont cédé la place à quelque chose d’innommable qui vous mange les tripes, à l’absurdité la plus totale. Il reste néanmoins, sous l’ombre des cocotiers qui bordent ces plages qui comptent parmi les plus belles du monde, une part d’authenticité et de rêve qui n’a pas de prix. C’est cela, entre autres, qu’au fil des prochaines notes, je m’efforcerai de partager avec vous, d’une manière ou d’une autre. Plein de bises, de joie et de bulles ainsi que tout ce que vous souhaitez, pour bien commencer l’année.
12:10 Publié dans Ailleurs si j'y suis | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
chère sitti,
j'ai fait un séjour un peu prolongé dans ton blog, et je me suis laissée envahir par les mots, l'ambiance, les paysages, les atmosphères, les sons, j'étais complètement partie...loin avec toi. Quel beau voyage ! il est vrai que les plus beaux voyages sont à l'intérieur de soi et des personnes riches, que les voyages géographiques sont des prétextes à des voyages intérieurs( comme ton son) ...Je n'ai pas pu lire tous les textes car c'était trop dense, et puis j'ai voulu en garder pour plus tard, comme un livre qu'on ne veut pas finir parce qu'il était un bon compagnon pendant un certain temps et que le finir nous rend orphelin. Bon, je sais que j'ai une fenêtre grande ouverte dans mon ordinateur, qu'il me suffit de l'ouvrir pour sentir le vent nauséabond ou délicieux, mais pour me faire prendre le large.C'est bien, merci pour ce cadeau chatoyant et sensuel de fin d'année.
Je te souhaite un bon atterrissage dans le froid et le contexte tellement différent de ce que tu as vécu pendant 3 semaines. Bienvenue chez toi !! Impatiente de te revoir, ou au moins de t'entendre. Gros bisous gelés avec toute mon amitié réchauffante.
Écrit par : Anne | 25/12/2005
Merci à toi aussi ma chère Anne, amie de toujours, soeur spirituelle et fidèle compagne des bons et des mauvais instants depuis tant d'années. Je suis profondément touchée par tout ce que tu viens de me dire. Merci pour ce lien précieux qui me ravit et me réchauffe le coeur. Je t'embrasse fort.
Écrit par : sitti | 25/12/2005
Enfin revoici les mots et les douces pensées de la reine du monde... Quel bonheur ! Quelles joies ! Enfin te lire, renouer avec tes mots, leurs saveurs, douceurs... Mille et un bravo pour cette reprise...
Écrit par : Sonia B. | 26/12/2005
N'exagerons rien, ma douce et flamboyante rouquine chérie. J'étais contente de partir et le suis tout autant de revenir. Mais je ne règne que sur les rêves à venir, ce qui n'est déjà pas si mal. Te lire aussi est un pur ravissement.
Écrit par : sitti | 26/12/2005
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